Siwa Bahariya 2006: March 2006

Old Oasis Hotel

Mercredi. Soliman nous ramène à Bahariya que nous n’avons pratiquement pas vu. Khaled revit. La pensée du retour l’a guéri de son refroidissement. Nous pensons qu’il s’est ennuyé. Sur la route, nous croisons un cycliste aperçu la veille. Nous demandons à Soliman de faire demi-tour. Quelqu’un qui se lance seul sur au moins 180 km de route déserte, entre Bahariya et Farafra vaut la peine d’être rencontré. Mais peut-être a-t-il un rendez-vous ? Première surprise notre cycliste est une hollandaise. « Of course I have time to chat ! » Les conversations lui manquent un peu. Ce matin, elle a déjeuné en tête à tête avec une mouche très intéressée par le miel de sa ration. Elle est partie du Caire. Elle a regretté de s’être allégée de son imperméable. Il y a eu un peu de pluie au Caire avant notre arrivée. Les conducteurs de Safari lui proposent tout le ravitaillement (eau et nourriture) qui pourrait lui manquer. Il est difficile d’évaluer les besoins en eau. Selon la force et le sens du vent, les étapes peuvent varier du simple au double. Il y a aussi la difficulté de repérer les endroits à visiter. « Oh my god ! That was Cristal Desert !». A Bahariya, l’hotel Old oasis est très beau. Le contraste avec le chemin qui y mène est une agréable surprise. Nous donnons à Soliman, après un dernier thé, ce qui avait été convenu. Il n’est pas concerné par l’arnaque. Comme commentait Lionel : « Le sport national des Egyptiens, c'est d'extorquer des Livres Egyptiennes aux touristes qui pensent que tout est sympa ». Nous nous posons et découvrons que nous sommes fatigués. Pourtant coté sport ce n’était pas intensif ! Un petit repérage pour se connecter à internet. Comme d’habitude c’est en panne. Il faut d’abord réparer, problème souris, avant de pouvoir se servir de la machine, en fait simplement piquer la fiche du fax, après avoir demander le numéro de téléphone, connexion en RTC, mais anonyme et gratuite. Quand on sait entrer dans le bios d’une machine, on devient très vite docteur PC, et je passe une heure à essayer de créer un compte Hotmail au fils du patron qui a oublié son code. Pour finir il aura un compte Yahoo, plus facile à configurer : Hotmail n’est pas d’accord sur le code postal des villes égyptienne, après une demi-heure de saisie, il efface tout ! Et puisque cela m’est si facile, pourquoi ne pas ouvrir un compte au directeur ? Nous avons une mission à remplir : remettre à différentes personnalités de l’oasis des photos prises par de précédents visiteurs, nous réservons une voiture pour le lendemain. Ce soir, en suivant les indications du guide du routard, nous allons « dîner en ville ».